Communiquer. Informer des directives en vigueur est donc la première chose à faire, estime une praticienne en ressources humaines et un avocat spécialiste en droit du travail. Des piqûres de rappel concernant ce qui est permis ou non et pour quelles raisons peuvent aussi servir. D’autant que le cadre juridique qui détermine ce qui constitue un «abus» est sujet à interprétations.
Des cas exceptionnels. La santé aussi bien que la performance peuvent pâtir d’un utilisation excessive du téléphone, rappelle aussi la psychologue du travail Andrea Zahno. Mais attention: le comportement compulsif qui consiste à regarder en permanence son téléphone est à distinguer du besoin réel de régler un problème privé. «Savoir qu’on peut prendre un petit moment au travail pour quelque chose d’important ne nuit pas à la performance et permet au contraire de mieux se concentrer ensuite», note celle qui encourage les entreprises à faire preuve de «confiance éclairée».