La «grande démission», pas (encore) en Suisse

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La France connaît un nombre record de démissions. Un phénomène à relativiser cependant: après une crise et au moment d’une reprise, la tendance est naturelle. Mais en Suisse, aucun signe de départs volontaires massifs. Le Temps a cherché à comprendre pourquoi.

Pourquoi c’est intéressant. Cette «différence» suisse a de quoi intriguer. Notre marché du travail et celles et ceux qui y évoluent fonctionnent-ils à ce point autrement? La réponse n’est pas simple. Oui, répondent les experts, les Suisses ont tendance à être plus prudents et à ne quitter leur poste qu’avec l’assurance d’un nouvel emploi. Oui, les conditions de travail, plutôt meilleures qu’à l’étranger, ont peut-être suscité moins d’envies de partir.

Mais ces démissions nombreuses existent bel et bien dans certains secteurs et, si on regarde les chiffres de plus près, on observe qu’en 2021 en Suisse, les départs en raison d’une envie de changement ont stagné et non pas baissé. Et ce malgré la récession et l’incertitude qui régnait. De quoi imaginer, selon l’économiste Raphael Lalive, que les démissions pourraient bien devenir plus fréquentes dans les mois qui arrivent. Sans pour autant parler d’un phénomène à l’américaine ou à la française.

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