le Point du jour - édition abonnés
Chaque matin, un résumé de l'actualité envoyé d’une ville différente du monde.
S'abonnerA l’heure où la demande de soins par LSD, MDMA, kétamine ou encore psilocybine explose, deux associations créées simultanément en Suisse romande rivalisent pour être reconnues par les services de santé.
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S'abonnerJe vous parle d’un sujet que je ne connais pas. «Comme d’habitude!», diront ceux qui aiment critiquer les journalistes. Peut-être, mais là j’avoue n’avoir encore jamais consommé de LSD ou de champignons hallucinogènes. L’usage de ces substances, longtemps illégales, a désormais gagné les hôpitaux suisses. Lesquels ferment la porte aux «esprits de la forêt» qui les recommandent pourtant depuis des siècles.
Quand les esprits de la forêt rencontrent les grands esprits de la médecine et des hôpitaux suisses, des tensions surgissent. Quelle place la dimension spirituelle doit-elle occuper dans les protocoles de ces thérapies psychédéliques émergentes? Dans quel décor administrer des substances longtemps illégales?
Daniele Zullino est chef du Service d’addictologie du département de santé mentale et Psychiatrie des HUG depuis 2005. Il défend l'approche de son institution: les patients seraient rassurés de pouvoir entamer cette thérapie très particulière dans une chambre d'hôpital très sobre.
Un groupe de soutien destiné aux personnes ayant expérimenté ou souhaitant tester les thérapies assistées par psychédélique (MDMA, LSD, psilocybine, kétamine) vient d’être mise en place aux HUG. En parallèle, une association de patients vient de voir le jour à Genève. Un engouement auquel les praticiens peinent à répondre.
Un suivi interactif des grands indicateurs du dérèglement climatique et de ses solutions.