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Chaque matin, un résumé de l'actualité envoyé d’une ville différente du monde.
S'abonnerLe département de l’instruction public avait assuré que des procédures étaient engagées contre les responsables de maltraitances de jeunes autistes. Or selon les informations de Heidi.news et de Léman Bleu, l’un d’eux, accusé de «violence délibérée» par ses anciens collègues, devait être nommé chef de secteur au sein de l’office de l’enfance et de la jeunesse. La polémique le fait finalement renoncer à ce poste.
L’instruction bute sur l'absence d'une prise de sang aux HUG et des témoins et protagonistes qui n’ont rien vu et rien entendu. Et pourtant, une jeune fille autiste, incapable d’ingérer elle-même les médicaments, a été intoxiquée.
Dans le foyer d’enfants autistes au cœur du scandale, le suivi de la médication est apparu «très léger» aux yeux des enquêteurs. Deux des trois médicaments ingérés par Malika* n’auraient pas dû se trouver dans le foyer.
Elle a dirigé le foyer de Mancy de 2020 à 2021 et tenté d’améliorer le sort des enfants autistes, mais a été licenciée avant le terme de son contrat, sur la base d’un audit douteux. Amère et incrédule, Laurence Farge s’exprime pour la première fois.
Un suivi interactif des grands indicateurs du dérèglement climatique et de ses solutions.
S’ils confirment le constat accablant sur les dysfonctionnements de l’institution pour jeunes autistes, les experts mandatés épargnent la conseillère d'Etat, qui admet que «l'Etat a failli» tout en refusant d’endosser la responsabilité du fiasco.
La conseillère d’Etat a toujours affirmé n’avoir été informée des maltraitances au foyer de Mancy que le 29 mars 2021. Or, des documents auxquels Le Temps et Heidi.news ont eu accès prouvent que la direction du DIP était au courant bien plus tôt. Dès 2019, le dossier est identifié comme comportant «des risques médiatiques et politiques très élevés».
Des parents dénoncent les maltraitances subies par leur enfant en 2018 et 2019 à l’école de Rouelbeau qui, comme le foyer de Mancy, dépend de l’Office médico-pédagogique
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S'abonnerLes faits reprochés aux prévenus mentionnent une forte dose de Temesta, mais aussi d’autres médicaments susceptibles de mettre en danger une jeune autiste. Après les révélations de Heidi.news et «Le Temps», ce dernier a pu consulter les explications données à la justice par l’une des personnes mises en cause.
Pour le député PLR Alexandre de Senarclens, l’affaire du foyer de Mancy, à Genève, est révélatrice d’une mauvaise gestion du Département de l'instruction publique. Il en appelle à une prise de responsabilité par la conseillère d’Etat Anne Emery-Torracinta.
L’établissement qui accueille de jeunes autistes a été perquisitionné lundi, annonce le Ministère public genevois dans un communiqué. Trois collaborateurs ont été interpellés.
A un an des élections cantonales, la cheffe de l’école genevoise est éclaboussée par le scandale des maltraitances au foyer de Mancy dont elle affirme n’avoir été mise au courant que tardivement.
L’affaire se corse: un empoisonnement suspect a eu lieu en mars 2021 au foyer de Mancy. Pendant ce temps, les auteurs présumés de violences sur des enfants autistes sont toujours employés du DIP alors que les cadres du Département de l’instruction publique ayant documenté ces maltraitances sont écartées. Une manière de signifier aux témoins qu’il vaut mieux se taire.
En mars 2021, dans le foyer genevois, une jeune autiste s’est vue administrer une poignée de puissants anxiolytiques qui aurait pu la tuer. Deux plaintes pénales ont été déposées, une enquête est en cours.
L'enquête conjointe de Heidi.news et du Temps a révélé les maltraitances répétées d’une partie des employés sur les enfants autistes du foyer de Mancy, à Genève. Voici les témoignages d’anciens membres du personnel.
Suite de l'enquête conjointe du «Temps» et de Heidi.news. Les syndicats SIT et la SPG ont toujours pris la défense des employés du foyer genevois pour enfants autistes, alors qu’une partie d’entre eux étaient accusés de maltraitances.
Au lendemain de l’enquête conjointe du Temps et de Heidi.news faisant état de maltraitances répétées au foyer de Mancy, l'agitation règne dans le sérail politique genevois.
Enfants privés de nourriture, enfermés, projetés au sol, laissés dans leurs excréments ou encore traînés d’une pièce à l’autre par leurs vêtements: une enquête conjointe du Temps et de Heidi.news prouve l’existence de maltraitances répétées de la part d’une partie du personnel de cet établissement spécialisé à Genève.