Premier test en Suisse des SPAC, la nouvelle coqueluche boursière
Nouvelle coqueluche des investisseurs, les SPAC (Special Purpose Acquisition Companies, ou sociétés de chèque en blanc) sont des coquilles vides cotées en bourse et destinées à acquérir le plus souvent des entreprises de croissance. En Suisse, le fabriquant de textile HeiQ est la première entreprise à avoir testé ce dispositif qui lui a permis d’être côté rapidement sur au London Stock Exchange. Depuis le premier jour de négoce, le 7 décembre, le cours de l’action de cette PME de 140 personnes a gagné 80%.
Pourquoi c’est important. Selon Le Temps, les SPAC ont levé plus de 40 milliards depuis le début de l’année aux États-Unis. Ces instruments permettent d’introduire plus vite en bourse des entreprises que le processus classique d’IPO. En Suisse, l’autorité des marchés financiers, la FINMA, a demandé fin mars à l’opérateur boursier SIX d’adapter ses règles avant d’autoriser des SPAC sur le marché helvétique. Des investisseurs comme Lakestar à Zurich font remarquer que des versions suisses et européennes de ces instruments sont importantes, faute de quoi les pépites high-tech du continent seront acquises par des structures anglo-saxonnes.
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