Malgré la réouverture, les restaurateurs genevois ont la gueule de bois
Réveil de lendemain de veille pour les tenanciers de cafés et restaurants à Genève. Heureux de pouvoir retravailler, dès ce jeudi 10 décembre, les restaurateurs doivent désormais se mettre en conformité avec de nouvelles mesures sanitaires très contraignantes.
Pourquoi c’est dur. «On se sent abandonné par l’Etat.» La douceur du mot «réouverture» ne parvient pas à masquer l’amertume dans la bouche de Jan Bertiaux, patron de l’Artichaut, à Carouge. Un petit établissement qui, pour respecter la norme de 1m50 de distance entre les groupes de personnes –contre 1m50 entre les tables auparavant, une nuance de taille et d’importance –, n’aura plus qu’une capacité de 18 couverts. Soit quatre de moins qu’avant la deuxième fermeture imposée le 2 novembre et douze qu’en configuration normale. «On m’impose donc de ne travailler qu’à 60% de mes capacités. Aucune entreprise ne peut redresser sa barre à ce taux», peste-t-il encore.
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