Les enjeux vitaux de la mobilité dans l'espace lémanique
Autour de Genève, les grands projets d’infrastructures routières refont surface et suscitent un débat controversé sur les modes de transport et l’aménagement du territoire. La traversée du lac est la source de tensions presque séculaires tandis qu’en Haute-Savoie, le projet d’autoroute entre Thonon et Machilly promet une guerre idéologique entre régions et camps politiques. «Les investissements routiers appartiennent au passé», a tranché ce mardi le conseiller d’Etat genevois Antonio Hodgers, dans les colonnes de la Tribune de Genève.
Pourquoi c’est important. Les enjeux de ces discussions sont aussi multiples que complexes: qualité de vie, pollution, désengorgement du réseau routier, investissements dans les transports publics. En somme, c’est l’aménagement en devenir d’un espace lémanique composé de trois millions d’habitants, disséminés entre trois cantons (Genève, Valais et Vaud) et deux départements (Ain et Haute-Savoie), et animés par d’intenses flux ayant pour motif l’emploi et les loisirs. Le tout devant être administré et pensé à partir de l’existant.
Cet article est réservé aux abonnés.
Déjà abonné(e) ? Se connecter