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«Avec des aides qui s'arrêtent en 2022, le biogaz suisse ne remplacera pas le gaz russe»

En Suisse, les subventions pour le biogaz ont surtout favorisé la production d'électricité par les agriculteurs./Biomassesuisse

La guerre en Ukraine et la décision de l’Union européenne de diminuer — voire d’arrêter — à terme les importations de gaz russe (dont Vladimir Poutine exige le paiement en roubles) soulèvent la question de l’approvisionnement de la Suisse. Le biogaz obtenu à partir de déchets organiques ou de boues d’épuration couvre aujourd’hui 6% des besoins helvétiques. Ne serait-il pas possible d’augmenter cette proportion? D’autant plus que ce biogaz est considéré comme renouvelable et neutre en CO2, parce que ses émissions sont équivalentes à celles de la biomasse qui sert à le produire si elle n’était pas utilisée. Heidi.news a posé ces questions à Yves Membrez, directeur du bureau d’ingénieurs EREP à Aclens et pionnier du biogaz en Suisse depuis 1980.

Heidi.news — Que représente le biogaz produit en Suisse vis-à-vis de celui qui est importé pour plus de 40% de Russie?
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