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Comment développer la finance durable après la crise

Cesser d'investir dans le pétrole de schiste, c'est possible. Keystone

Cet article est extrait de notre newsletter quotidienne «Le Point Coronavirus: Sortir de la crise». Inscrivez-vous, c'est gratuit!

La pandémie a fait naître l’espoir d’un monde d’après moins polluant. Et des signaux indiquent que les investissements dans l’économie verte se sont accélérés ces derniers mois. La participation, contrainte ou volontaire, du secteur financier sera décisive. Sans la force de frappe des banques, des assurances, des caisses de pension et des fonds de placement, il est illusoire de croire que les investissements peuvent être orientés dans la direction souhaitée.

L’an dernier, la finance durable a progressé de façon spectaculaire en Suisse. Et tout indique que les manifestations en faveur du climat, dont Credit Suisse avait notamment été la cible, ont contribué à la propagation des investissements de ce type, incluant des critères environnementaux et sociaux. D’après Swiss Sustainable Finance (SSF), les capitaux investis selon ces principes ont atteint la somme faramineuse de 1163 milliards de francs en 2019. Marché confidentiel il y a dix ans, la finance durable représenterait désormais un tiers de la totalité des actifs gérés dans le pays, affirme cette association dans un rapport publié ce lundi 8 juin en partenariat avec l’Université de Zurich.

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