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La libre circulation des personnes a bénéficié aux salariés en Suisse, 7 preuves à l'appui

Daniel Lampart

Le chef économiste de l'Union syndicale suisse, dont il est aussi le premier secrétaire, a rassemblé toutes les données qui démontrent à quel point la libre circulation, contrairement aux idées reçues, a soutenu les salaires et les qualifications, endigué le travail au noir et rétabli une justice dans l'emploi en Suisse.

Comparée à d’autres systèmes d’immigration, la solution suisse de libre circulation des personnes combinée à des mesures d’accompagnement efficaces fait bonne figure. Le bilan est limpide: moins de sous-enchère salariale et de travail au noir, et une forte participation des personnes immigrantes au monde du travail.

Avec l’ancien système de contingents et le statut de saisonnier, la situation était nettement plus sombre. La pression salariale, les conditions de travail précaires et le travail au noir étaient très répandus dans les entreprises suisses. D’ailleurs, les effets de ce passé se font ressentir encore aujourd’hui. Car l’irresponsabilité des employeurs les moins scrupuleux et l’intégration insuffisante de la population immigrée ont entraîné chez les personnes concernées des problèmes sociaux et de santé.

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