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«Il faut des "neuro-droits" pour réguler la collecte des pensées»

Professeur à l’Université de Zürich Roberto Andorno plaide pour une législation afin d’éviter les abus potentiels des neurotechnologies./GESDA

Avec les progrès des interfaces cerveau-machine, de l’imagerie cérébrale, des implants ou des électro-encéphalogrammes portables, le concept de lecture des pensées n’a plus rien de la science-fiction. Professeur associé à la Faculté de droit de l'Université de Zurich et spécialiste de bioéthique, Roberto Andorno a plaidé pour une gouvernance adaptée aux progrès des neurotechnologies lors de la semaine Science & Diplomatie organisée du 14 au 20 mai par le Geneva Science and Diplomacy Anticipator (GESDA).

La collecte de données personnelles, devenue phénoménale à l’heure des réseaux sociaux, permet déjà d’analyser via des algorithmes notre état d’esprit ou nos émotions pour nous envoyer des publicités ciblées. Destinées d’abord à un usage médical, les neurotechnologies pourraient être détournées à des fins semblables avec encore plus de précision. Le Chili et la France ont déjà modifié leurs lois pour introduire des «neuro droits». Une gouvernance mondiale dans ce domaine s’esquisse sous l’égide de l’UNESCO. Nous avons échangé avec Roberto Andorno pour comprendre ces enjeux.

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