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Grande pollueuse, la Suisse tarde à développer une économie circulaire

Durant la Seconde Guerre mondiale, la Suisse était plus économe qu'aujourd'hui - chaque Helvète s'offre 60 vêtements par année. Keystone / Walter Studer

La Suisse, classée au deuxième rang mondial en termes de revenu par habitant, est aussi vue comme l’un des pays les plus durables – le troisième, selon l’indice de performance environnementale de l’Université de Yale, aux États-Unis. Biodiversité, qualité de l’air ou recyclage sont autant de critères attestant de l’excellence helvétique en la matière. Derrière cette vitrine se dessine pourtant un horizon beaucoup plus sombre. Il faudrait ainsi trois planètes pour soutenir le niveau de consommation des Suisses si la totalité des habitants du globe se montrait aussi vorace en énergie et en matières premières.

Europe en pointe. En cette période de pandémie, l’économie circulaire est souvent décrite comme un moyen de conjuguer les défis que représentent la rupture des chaînes d’approvisionnement et le changement climatique. Et en la matière, la Suisse est à la traîne par rapport à ses voisins européens, comme la France, les Pays-Bas, le Danemark, le Portugal ou l’Italie. La plupart des autres pays du Vieux-Continent sont en passe de les imiter. C’est ce qui ressort d’un rapport publié mardi 19 janvier par le WWF et le cabinet de conseils pwc.

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