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Grâce au médical, la Suisse rattrape son retard dans les objets connectés

Aktiia vise un marché de 100 millions d'usagers pour son bracelet mesurant la tension artérielle. | Aktiia

Après le bracelet de suivi de la fertilité féminine AVA et le radar de détection des troubles du sommeil de Sleepiz, un nouvel objet connecté développé en Suisse connait une croissance fulgurante. Depuis son lancement il y a un an sur les marchés alémanique et britannique, le bracelet de mesure de la tension artérielle de la start-up neuchâteloise Aktiia a conquis 20’000 utilisateurs. En élargissant ses marchés l’entreprise vise désormais 100 millions d’utilisateurs d’ici 10 ans.

Pourquoi c’est intéressant. La recherche suisse était en avance dans les objets connectés avec des dépôts de brevets par le CSEM sur des dispositifs embarquables de mesure de la fréquence cardiaque dès la fin des années 1990. Ce potentiel ne s’est pas matérialisé quand les grandes marques comme Apple ou Samsung ont lancé les montres connectées à partir de 2015. En pariant sur des dispositifs de qualité médicale, des start-up suisses commencent toutefois à s’imposer sur ce marché de 100 milliards de dollars.

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