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Deux auteurs se cacheraient derrière QAnon, selon les algorithmes d'une start-up suisse

Manifestation anti-masques à Montréal en septembre 2020 par des partisans de «QAnon». (Graham Hughes/The Canadian Press via AP)

C’est un des mystères de la politique américaine, sur lequel s’acharnent les meilleurs journalistes d’investigation du pays. Qui a écrit, ces trois dernières années, les 5000 messages (ou «drops») attribués à «Q Anonymous» et ayant déclenché un mouvement complotiste d’une ampleur inouïe? Des messages repris par Donald Trump pour sa campagne et suivis par 24 candidats au Congrès se déclarant adeptes de QAnon? La start-up suisse Orphanalytics, basée à Verbier, a percé une partie du mystère: ces «drops» ont été écrits par deux auteurs distincts, avant et après décembre 2017.

Pourquoi c’est important. Plus qu’une simple théorie du complot, QAnon est devenu un phénomène social, qui décrit le parti démocrate américain comme associé à un réseau pédophile et satanique mondial, que combattrait Donald Trump. Le FBI a récemment qualifié QAnon de menace terroriste domestique. Reddit, Twitter, Facebook et YouTube l’ont banni, alors qu’Apple a retiré en 2018 l'application Qdrops de AppStore. Identifier les auteurs des messages de QAnon peut aider à mieux comprendre comment leurs assertions, initialement limitées à des forums undergrounds confidentiels, ont pu atteindre un si large public.

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