Des géants du numérique tels que Google, Tesla ou Uber espèrent même bientôt pouvoir se passer entièrement de conducteur, afin de faire de la voiture autonome un véritable «robotaxi». A la clé, le rêve d’une voiture autonome capable d’aller chercher ou de déposer des passagers n’importe où en ville, à la demande, comme la Batmobile…
Mais comment ça marche? Pour y parvenir, encore faut-il que le véhicule perçoive mais surtout comprenne son environnement. Pour ce faire, il faut l’équiper d’une myriade de capteurs: radars, lidars, caméras.
Une avalanche d’informations qui doivent alors être traitées en temps réel par un puissant ordinateur de bord, à travers de complexes algorithmes d’intelligence artificielle. Entraînés à partir de grandes quantités de données, ils apprennent à reconnaître la signalisation routière, à reconnaître les autres acteurs du trafic. De quoi déclencher des manœuvres d’urgence, comme tourner le volant et freiner si un piéton est détecté.
Sauf que ce n’est évidemment pas si simple. En mars 2018 survenait un accident mortel aux Etats-Unis, le premier impliquant un véhicule autonome. La voiture d’Uber, en théorie supervisée par un conducteur devant reprendre le contrôle à tout moment, a tué un piéton qui poussait son vélo à pied. Signe de la supériorité du cerveau humain sur les IA, capable de prendre des décisions cruciales même si la situation ne correspond pas exactement à ce qu’il a appris à l’auto-école…