Capture, combat et spectacle. En 2012, l’association PETA détournait déjà l’univers Pokémon pour en dénoncer la cruauté sous-jacente. Mais selon la sensibilité de chacun, la maltraitance animale peut comprendre des actes très différents. La déclaration universelle des droits de l’animal, proclamée en 1978, ne protège évidemment pas Pikachu, Carapuce et autres créatures imaginaires. On y retrouve cependant comme actes de maltraitance:
Les actes violents et cruels
La capture, la chasse ou la pêche à des fins autres que vitales
Des conditions d’élevage contraire au bien être de l’animal… dans des Pokéballs par exemple!
La mise à mort d’un animal le faisant souffrir
Le manque de soins et la mauvaise alimentation
Les exhibitions et spectacles violents
Et concernant l’expérimentation animale? Elle ne peut se faire qu’en cas de réelle nécessité, éviter les souffrances physiques et psychiques et être remplacée par d’autres méthodes d’expérimentation chaque fois que possible.
Dans le monde réel. Sans valeur juridique, cette déclaration sert néanmoins de base à de nombreuses lois nationales et internationales mais qui laissent encore passer plusieurs exceptions:
En Chine, l’expérimentation des produits cosmétiques sur des animaux reste obligatoire.
En Suisse, les combats d’animaux sont interdits mais les combats de reines ont toujours lieu en Valais.
En Espagne et dans le Sud de la France, la corrida est autorisée, au nom de la tradition.
Un prétexte qui permet également aux îles Féroé d’organiser tous les ans le Gringadrap, le massacre de centaines de dauphins.
Et dans l’univers Pokémon aussi?