Une population préhistorique sibérienne disparue se retrouve dans l’ADN des premiers américains
Le peuplement préhistorique de l’Eurasie est un sujet complexe. Entre vagues successives de migrations, remplacement de populations et hybridations entre groupes, difficile de démêler une chronologie précise d’évènements qui se sont étalés sur des milliers d’années. Une équipe internationale vient cependant d’apporter sa pierre à l’édifice en étudiant le peuplement de la Sibérie Nord Orientale au travers d’échantillons d’ADN fossile, dont deux dents de lait vieilles de 31 000 ans, trouvées dans la région, sur le site Yana.
Pourquoi c’est intéressant. Il s’avère que les deux dents appartiennent à un groupe d’Homo sapiens encore inconnu. Génétiquement proche des chasseurs-cueilleurs européens, il serait issu d’une ancienne migration ayant rapidement peuplé l’Eurasie.