Des perspectives d’avenir. L’accès aux «recettes» de fabrication des différents types de neurones laisse entrevoir que l’on pourra un jour créer de nouveaux neurones ou réparer des neurones anormaux, par exemple chez les personnes atteintes de maladies neurodégénératives comme Parkinson ou Alzheimer.
Denis Jabaudon, co-auteur de l’étude et professeur de neurosciences à l’Université de Genève:
«Mieux comprendre la neurogénèse est un passage obligé pour ce genre d’approche thérapeutique, même si cela reste de la musique d’avenir. Concrètement, on pourrait générer des progéniteurs in vitro à partir de cellules souches pluripotentes, diriger leur différentiation en neurones de notre choix, puis les transplanter pour intégration dans des circuits existants. Ce principe a déjà été testé chez l'animal et pourrait à long terme être concevable chez l'homme. »