Un concert pour conjuguer Beethoven et algorithmes
Dans le monde feutré de la musique classique, la 10e symphonie de Beethoven reste une énigme. Et son contenu sujet à bien des controverses: la partition finale n’a été assemblée qu’a posteriori par le musicologue Barry Cooper à partir de documents historiques, qui ne constituent que des esquisses fragmentaires…. Un concert de l’orchestre Nexus, qui se déroulera les 2 et 3 septembre à Lausanne et Genève, entend prolonger ce débat en jouant une partition différente de cette œuvre mythique, générée à l’aide… d’algorithmes d’intelligence artificielle.
Pourquoi c’est intéressant. Une machine peut-elle rivaliser avec un compositeur de la stature de Beethoven? Bien sûr que non. Pourtant cet exercice, qui sera réalisé sans filet — la partition sera générée par l’ordinateur le 2 septembre matin, sans être retouchée ensuite — pointe d’autres façons d’arranger et de composer la musique. Or, cette «musique générative» a des atouts pour trouver son public.
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