Plusieurs banques, dont UBS et Credit Suisse, impliquées dans un désastre écologique en Amazonie
Destruction du climat, violation des droits des indigènes ou encore désastreuses marées noires: l’exploitation du pétrole dans la région des «Bassin Sacrés», en Équateur et au nord du Pérou a été à mainte reprises pointée du doigt par les défenseurs de la forêt tropicale amazonienne. Et plusieurs banques européennes, notamment suisses, contribueraient à ce désolant tableau en finançant le commerce du pétrole de la région vers les États-Unis, dénonce un rapport accablant des associations environnementales Stand.earth et Amazon Watch paru ce mercredi 12 août. Le Temps explique la situation.
Pourquoi c’est préoccupant. Parmi les 19 banques en cause on trouve UBS, Credit Suisse, la Banque Cantonale de Genève et les filiales suisses de BNP Paribas, ING et Indosuez. Le rapport insiste sur le double discours tenu par ces banques, qui ont presque toutes pris des engagements publics en matière d’environnement, notamment dans le cadre de l’accord de Paris ou des objectifs de développement durable des Nations unies. Dans cette opération commerciale controversée qui s’élève à près de 10 milliards de dollars selon les ONG, UBS et Credit Suisse auraient respectivement dépensé 1,795 milliard et 853 millions de dollars entre 2009 et le premier semestre de 2020.