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Toronto, première ville à basculer dans un cauchemar post-démocratique grâce à Google?

Annick Chevillot

Bonjour, c’est Annick à Lausanne, où je me remets du jetlag après deux semaines à Toronto. Car c'est de la plus grande ville du Canada et des projets urbains de Google sur place, fascinants et inquiétants, dont je vais vous parler ce matin.

Avant de débarquer dans la plus grande ville du Canada, je n'en connaissais que les Maple Leafs. Toronto voue un véritable culte à son club de hockey et, depuis le mois de juin, aux Raptors aussi: les nouvelles gloires du nouveau monde depuis que les basketteurs ont remporté le championnat de NBA. Les deux équipes partagent un stade niché au cœur du centre-ville. Plus que niché, il est enseveli sous les travaux de l'imposant complexe CIBC. C'est là, où bat le cœur de la ville, que Microsoft déménagera son siège social canadien) l'an prochain.

Si Microsoft s'installe là, c'est surtout pour pouvoir bénéficier de la présence des «technotalents» (comme les appellent les Québécois) qui n’hésitent plus à délaisser la baie de San Francisco pour des villes plus fascinantes. Les lois anti-immigration américaines, les gesticulations de Donald Trump, le coût de la vie dans la Silicon Valley, mais aussi la présence à l’Université de Toronto de l’un des inventeurs du deep learning, Geoffrey Hinton, rendent les rivages du lac Ontario très attractifs.

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