Plus de prédateurs, c’est aussi plus de bouches à nourrir, et donc une menace supplémentaire pour les proies. C’est pour cette raison que la loutre de mer connait dans le Pacifique californien une nouvelle menace d’un animal qui, pourtant, préfère les phoques.
L’attaque d’un grand blanc sur une loutre est un événement perdant-perdant. Parce que ce bestiau est moins malin qu’il n’y parait, il a besoin de mordre pour voir à qui il a affaire, et il ne semble pas apprécier la fourrure des loutres! Le prédateur gaspille son énergie pour rien, et sa proie meurt de ces morsures pour voir.
Alors que faire? La réponse est sans doute globale et dans la reconstitution des habitats, explique Scientific American. La loutre apprécie les forêts d’algues laminaires, où les grand blancs ne s’aventurent guère. Bref, il faut aussi sauver les algues.
Un conseil toutefois aux baigneurs et surfeurs: le rebond du grand blanc multiplie les occasions de rencontre, et les risques de prédation humaine. Le 21 mai, l’un d’entre eux, surnommé Cabot, s’est signalé avec son émetteur scientifique (EN) tout près de Long Island, une région qu’il fréquente pourtant très rarement.