New Delhi asphyxiée par la pollution

Smog à New Delhi, le 4 novembre 2019. | HARISH TYAGI / Keystone

Un grave épisode de pollution asphyxie le nord de l’Inde depuis plusieurs jours. La capitale, New Delhi, est particulièrement touchée: lundi 4 novembre, la concentration de particules fines PM2,5 y a atteint 469 microgrammes par mètre cube d'air, alors que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) préconise de ne pas dépasser 25 microgrammes en moyenne journalière. Les autorités ont imposé des restrictions de la circulation, fait annuler des dizaines de vols et fermé les écoles primaires, raconte New Scientist, dans un article qui épingle l’insuffisance de la réponse du gouvernement.

Pourquoi c’est intéressant. Des épisodes de pollution extrême se produisent tous les ans dans la région, généralement entre octobre et novembre. En cause: des vents qui faiblissent, des températures qui baissent et le défrichage des champs par le feu, qui s’ajoutent aux émissions des véhicules, de l’industrie et des ménages qui brûlent du bois pour se chauffer et cuisiner. Selon l’OMS, New Delhi est la onzième ville la plus polluée aux particules fines PM2,5 au monde, et près de la moitié des 50 premières villes les plus polluées se trouvent en Inde.

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