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Les universités suisses paient 70 millions aux éditeurs scientifiques, mais veulent les faire plier

La bibliothèque de l'Université de Saint-Gall. | Christian Beutler / Keystone

Les institutions suisses dépensent plus de 70 millions de francs par an pour accéder aux articles publiés dans les revues scientifiques. Alors que l’open access gagne du terrain, la mainmise des éditeurs commerciaux sur la diffusion de travaux de recherche est toujours plus contestée. Universités, bibliothèques et chercheurs se sont alliés pour négocier avec les grandes maisons d’édition. Mais à peine lancées, les discussions prennent déjà du retard.

Pourquoi c’est important. Les trois principaux éditeurs scientifiques, Elsevier, Wiley et Springer Nature, publient des milliers de revues, parmi lesquelles certaines des plus prestigieuses: Cell, The Lancet, Nature. Ils bénéficient d’un monopole sur leurs produits qui leur permet d’imposer des augmentations annuelles de prix de l’ordre de 4% à 8%. Une situation difficilement tenable pour leurs abonnés qui essaient tant bien que mal de contenir ces coûts.

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