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Il neige des plastiques en Suisse, et on les respire au quotidien

Des mesures effectuées à l'Observatoire Sonnenblick en Autriche, à 3106 mètres d'altitude, montrent qu'il y tombe environ 42 kilos de nanoplastiques par année et par kilomètre carré. | ZAMG

Il ne neige pas que des flocons en Suisse. Des sommets alpins jusqu’aux plaines urbaines, une récente étude révèle que jusqu’à 3000 tonnes de nanoplastiques recouvrent notre pays chaque année, certains ayant parcouru jusqu’à 2000 kilomètres depuis les océans. Les nanoplastiques, ces minuscules particules invisibles à l’œil nu, sont si fins qu’ils s’infiltrent jusqu’à nos poumons, nos intestins et notre circulation sanguine. De quoi réfléchir à deux fois avant de prendre un bol d’air frais…

Pourquoi on en parle. Que ce soit en Arctique, dans les fonds marins ou sur les sommets alpins, de fines particules de plastiques colonisent notre planète. Il s’agirait même d’une caractéristique phare de cet âge dans lequel nous vivons, façonné par l’homme moderne: l’Anthropocène. Pourtant, les conséquences sanitaires et environnementales de cette pollution restent peu comprises.

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