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Les satellites, des alliés précieux pour secourir les réfugiés en Ukraine

Usine métallurgique Azovstal à Marioupol, en avril 2022. | AP/ Maxar Technologies

A Lugano, les 4 et 5 juillet dernier, une partie de la communauté internationale se penchait au chevet de l’Ukraine pour préparer sa reconstruction. En attendant, les images satellitaires sont un appui précieux pour venir au secours des populations civiles: les images récoltées depuis l'espace permettent de suivre les mouvements au sol et de découvrir quelles sont les zones où une aide humanitaire urgente peut être nécessaire. C’est le sens d’un projet mené par la Nasa.

Pourquoi c'est compliqué. Mais ces images ne sont pas si faciles à analyser et exploiter. «Il faut les manier avec précaution, précise Eleanor Stokes, chercheuse à l'Universities Space Research Association (USRA), une organisation affiliée à la Nasa. Il ne suffit pas d’examiner les images, il faut encore les corriger et les interpréter correctement, ce qui demande une expertise scientifique.»

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Voir la nuit. La scientifique récolte des données sur l'Ukraine depuis le début de la guerre dans le cadre du projet Black Marble. Ce projet de la Nasa, lancé en 2012, a pour but de diffuser et d'exploiter les images satellites prises de nuit. Des images récoltées par le satellite Suomi NPP, et plus particulièrement par son radiomètre VIIRS capable de «voir» de nuit, dans une fréquence proche de l'infrarouge.

Suivre la lumière… D’habitude, ces images sont moins intéressantes que celles de prises de jour. Mais elles recèlent nombre d'informations qui deviennent capitales en temps de guerre. Et notamment sur les lumières artificielles, comme l’explique Eleanor Stokes:

«Nous ne pouvons pas voir les gens avec les satellites, la résolution n'est pas assez fine. En revanche, nous savons que si des zones se retrouvent non éclairées la nuit, c'est sans doute parce qu'elles ont été désertées. En traquant l'intensité des signaux lumineux, nous pouvons retracer les mouvements de population.»

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