C’est en Afrique et en Asie que la situation est la plus préoccupante, souligne le Guardian. Au Bangladesh, les scientifiques britanniques qui ont conduit l’étude ont retrouvé du metronidazole —une molécule utilisée pour lutter contre les infections vaginales— à une concentration 300 fois plus élevée que les normes sanitaires.
En Europe, la situation est également inquiétante pour certains fleuves, notamment le Danube. Mais des antibiotiques ont été retrouvés dans la plupart des cours d’eaux testés sur le Vieux Continent. Les stations d’épuration des eaux ne sont pas efficaces dans l’élimination de ces substances.
D’où viennent ces antibiotiques? On pense bien évidemment aux médicaments qui sont administrés aux humains pour lutter contre des infections. Mais la première cause de cette dissémination globale est sans doute l’usage massif d’antibiotiques dans les élevages.