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EXCLUSIF - L'ETH Zurich se désolidarise à son tour du projet européen de pistage numérique du Covid-19

Image d'illustration (dessin de réseau) | Leo, The Soundmonster/Flickr/Creative Commons

La course au suivi numérique des personnes les plus à risque de contracter le Covid-19, en fonction de leurs contacts avec d’autres malades, occasionne bien des remous. Le 17 avril au matin, le professeur à l’EPFL Marcel Salathé, l’un des principaux soutiens du projet européen de contact tracing Pan-European Privacy-Preserving Proximity Tracing (PEPP-PT), annonçait s’en désolidariser. Le soir même, l’ETH Zurich indiquait à son tour se retirer du consortium, a appris Heidi.news. En cause, un intense débat quant à un possible manque de transparence.

Pourquoi c’est important. La traçabilité des patients testés positifs au nouveau coronavirus et la mise en quarantaine rapide des personnes susceptibles d’avoir été contaminées est un enjeu du déconfinement. En permettant sa mise en place à large échelle, les systèmes de contact tracing numérique, désormais également promus par des acteurs comme Google et Apple, représentent peut-être l’une des clés de la sortie de crise. A condition qu’ils ne compromettent pas la vie privée, sans quoi ils ne seront pas suffisamment utilisés et manqueront leur but. Il faudrait en effet que le système soit utilisé par 60% de la population pour contenir l’épidémie.

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