La dernière attaque près de l’île s’est produite le 9 mai dernier, soldée par la mort d’un surfeur de 28 ans.
On sait depuis peu que les requins-tigres, coupables d’attaques à la Réunion, apprécient les oiseaux, et pas toujours marins, puisqu’une étude publiée fin mai explique qu’on a retrouvé des cadavres de tourterelles et autres volatiles terrestres (FR), happés par leurs mâchoires habiles au dessus de l’eau.
Mais jusqu’à preuve du contraire, les poulets ne volent pas, et les requins ne sont pas comme les orques, capables de se jeter brièvement sur le sable pour capturer la bonne viande qui s’y trouve.
C’est pour cela que l’enquête, haute en couleurs et en odeurs, de Laurent Decloitre, le correspondant de Libération sur l’Ile de la Réunion, est passionnante.
Notre confrère évoque plusieurs pistes qui pourraient expliquer comment les gallinacés (surtout des poulets) se muent en proies faciles dans la mer. Et elles ne manquent pas: ces animaux (ou morceaux) pourraient provenir de déchets jetés dans les rivières, de rejets sauvages d’abattoirs, et même de sacrifices animaux de cérémonies rituelles… bon appétit.