Le confinement fait basculer la Chambre de commerce de Genève dans la blockchain
On peut avoir 155 ans, être confinée et se passionner pour l’innovation numérique. C’est le cas de la Chambre de commerce, d’industrie et de services de Genève (CCIG) dont l’assemblée générale annuelle s’est tenue, hier, en streaming vidéo pour cause de distanciation sociale. Surtout, l’élection de sa nouvelle présidente Laurence de la Serna et les votes sur divers objets comme l’approbation des comptes ou la création d’un barème de cotisations moins chères pour les start-up ont été garantis sur une blockchain.
Pourquoi c’est intéressant. Les mesures liées à l’épidémie ont fait prendre conscience des avantages (et des inconvénients) du télétravail mais aussi d’autres applications des technologies numériques. Parce qu’elle permet de sécuriser à très bas coûts une élection tout en créant une forme de transparence et de traçabilité, les technologies de chaines de blocs s’appliquent bien à des objets nécessitant une forme de garantie para légale. C’est une piste pour le vote électronique lors des élections démocratiques.