La reconnaissance faciale pour gérer les populations de grizzlis
Développé par des informaticiens californiens et une éthologue canadienne, le système reconnaît les plantigrades à leur visage, avec une fiabilité de 84%. Une gageure technologique. Contrairement à l’humain, on ne dispose pas de centaines de millions de photos pour entraîner l’intelligence artificielle.
À quoi ça va servir. Cette technologie permettra de mieux suivre et gérer les populations. Elle devrait aussi faciliter la cohabitation avec notre espèce, selon la chercheuse. Plus largement, le projet Bear ID vise à mieux comprendre les mouvements des espèces menacées, la façon dont elles se déplacent dans et hors des zones densément peuplées.