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La pollution du ciel étoilé sera discutée à l'ONU cet été

Une observation astronomique de la galaxie NGC 5353/4 entachée d'une douzaine de satellites Starlink | Victoria Girgis Lowell Observatory

Depuis 2019, SpaceX a mis en orbite plusieurs milliers de satellites de télécommunication, qui doivent fournir des connexions à internet dans des zones reculées. Mais il y a une ombre au tableau: depuis les premiers lancements, de nombreuses observations astronomiques ont été parasitées par la lumière reflétée par ces satellites… L’Union astronomique internationale (IAU) a décidé de porter l’affaire au niveau de l’ONU afin de l’inciter à statuer. Après une réunion préliminaire du 19 au 30 avril, c’est au mois d’août que le Comité des utilisations pacifiques de l'espace extra-atmosphérique (COPUOS) des Nations unies devra se prononcer.

Pourquoi c’est important. Le problème de la pollution lumineuse n’est certes pas nouveau: il y a belle lurette qu’on ne peut plus observer la Voie lactée à l’œil nu dans nos villes, à cause de l’éclairage nocturne. Ce problème, qui a aussi d’importantes répercussions pour la biodiversité, acquiert une dimension nouvelle pour l’observation spatiale avec la multiplication des mégaconstellations de satellites et menace de sérieusement gêner les observations scientifiques. Voici ce qu’en disent plusieurs astronomes et astrophysiciens.

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