La pollution des navires océanographiques complique les recherches scientifiques aux pôles

Le Polarstern dans la péninsule Antarctique en 1994 | Hannes Grobe/ Alfred Wegener Institute for Polar and Marine Research

Les anglo-saxons ont une expression qui décrit assez bien ce syndrôme: the elephant in the room, ce qui est tellement gros qu’on oublie d’en tenir compte. Car pour accéder aux zones d’intérêt scientifique des pôles, il faut souvent embarquer sur un brise-glace propulsé au diesel. Suies et particules fines, pollution lumineuse… Autant de risques d’altérer les résultats scientifiques, raconte Science Magazine, qui explique comment l’équipage scientifique du navire allemand Polarstern tente de contourner le problème.

Pourquoi c’est intéressant. La mission menée depuis septembre par le Polarstern, intitulée MOSAiC, embarque 300 chercheurs et coûte 150 millions de dollars. Dans ces conditions, il est essentiel de tout faire pour ne pas biaiser les résultats. Pour contourner le problème, les scientifiques s’éloignent du bateau pour leurs mesures et prélèvements, à pied sur la glace ou en motoski. Une barrière acoustique a même été mise en place à 500m du bateau pour isoler du bruit du navire.

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