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La diplomatie scientifique expliquée à ma grand-mère

Le Giec fait de la diplomatie scientifique, pour inviter les Etats à s'accorder sur l'état des savoirs scientifiques sur le changement climatique. Session du Giec en 2014 au Japon (Image d'archive). | CHRISTOPHER JUE / EPA / KEYSTONE

Si vous êtes un citoyen lambda, il y a fort à parier que le concept de «diplomatie scientifique» ne vous dise pas grand-chose, au-delà des deux mots mis bout à bout. Et pourtant: ce champ encore récent est devenu crucial pour que puissent dialoguer scientifiques, diplomates de métier et décideurs politiques ou économiques — et affronter, ou mieux, prévoir les problèmes du monde. Il est désormais en pleine effervescence, et surtout en voie de professionnalisation.

On le retrouvait en action du 12 au 14 octobre pour le sommet de la Geneva science and diplomacy anticipator (Gesda) — une fondation créée par le Conseil fédéral et les autorités genevoises début 2019. L’occasion de démystifier cette diplomatie scientifique, qui, dans les faits, ressemble beaucoup à la prose de Monsieur Jourdain: nombreux sont ceux qui la parlent couramment— notamment dans le monde scientifique — sans le savoir. Et si vous n’êtes pas versé dans les arcanes du soft power, on vous explique.

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