La défaite annoncée de la Silicon Valley contre la désinformation électorale
Fake news, rumeurs complotistes, trolls étrangers se faisant passer pour des militants américains sur Instagram pour semer des divisions autour des manifestations de Black Lives Matter, la liste des campagnes de désinformation sur les médias sociaux n’en finit pas de s’allonger à 90 jours de l’élection présidentielle américaine. Et selon le média américain Politico, il n’y a aucune raison que cela s’estompe ou soit pris en charge par les sociétés de médias sociaux.
Pourquoi c’est loin d’être terminé. Face au spectre de l’élection de 2016 et de l’interférence russe, les géants de la tech californiens se sont mobilisés, mais peu parient sur leurs chances de succès pour surveiller et modérer tout ce qui est publié sur leurs réseaux mondiaux. Et toujours selon Politico, la tâche s’annonce bien plus compliqué qu’en 2016, les attaques étant bien plus insidieuses et sophistiquées, avec des contrefaçons plus difficiles à détecter. Certains messages trompeurs sont même souvent amplifiés par certains médias, à l’image de Breitbart, et les principales personnalités politiques américaines, dont le président Donald Trump.