Face à l'inaction de SpaceX, l'ESA a dû déplacer un satellite pour éviter une collision avec Starlink
For the first time ever, ESA has performed a 'collision avoidance manoeuvre' to protect one of its satellites from colliding with a 'mega constellation'#SpaceTraffic pic.twitter.com/kmXvAgpj1U
— ESA Operations (@esaoperations) September 2, 2019
C’est une première dans l’histoire de l’Agence spatiale européenne (ESA). Celle-ci a réalisé une manœuvre d’évitement sur le satellite Aeolus. Son risque de collision avec l’un des satellites de la constellation Starlink, mis en orbite il y a quelques mois par SpaceX, était de un pour 1000, soit dix fois plus que le seuil accepté. L’événement pourrait ouvrir un nouveau chapitre de la géopolitique du ciel, puisque SpaceX a refusé de déplacer son satellite, malgré l’antériorité d’Aeolus, lancé en 2018. Holger Krag, directeur en charge des débris spatiaux à l’ESA, explique à Forbes que cet événement pose la question des règles du trafic spatial: qui doit céder la priorité?