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Expérimentation animale: l'initiative se tire une balle dans le pied

Yvan Pandelé et Sarah Sermondadaz

En face de l’Institut de cytologie et génétique de Novossibirsk, en Sibérie, sur son piédestal de granit, se trouve une souris en bronze. Assise sur ses pattes arrière, binocles au museau, elle tricote un brin d’ADN tel un savant distrait... Derrière le clin d’œil et l’humour un peu noir, l’hommage à nos bestioles de laboratoire est sincère.

Car des animaux, mouches, rats, souris, poissons, chiens, primates – environ 500’000 par an – souffrent et meurent pour que d’autres animaux – nous – puissions vivre mieux et plus longtemps. Cela peut paraître cruel ou égoïste, mais c'est ainsi, nous en avons besoin. L’initiative du 13 février pour interdire l’expérimentation animale nous donne l’opportunité de regarder en face cette réalité, qui est le prix à payer pour les progrès de la médecine. Les chercheurs eux-mêmes ne nient pas l’enjeu éthique de minimiser la souffrance animale.

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