Des stratégies inspirées par la physique pour lutter contre les discours de haine sur internet

Bulles (image d'illustration) | Creative Commons

Et si les stratégies déployées par les réseaux sociaux pour lutter contre les discours de haine (modération des contenus, bannissement des utilisateurs…) n’étaient pas si efficaces? C’est la thèse défendue par des physiciens appliquant les outils de leur discipline aux phénomènes sociaux, dans une étude publiée dans Nature. Ils proposent de tuer dans l'œuf ces groupes avant qu’ils n’atteignent une taille critique. Et s’ils sont déjà trop grands… de les occuper à l’aide de faux comptes pour semer la discorde dans leurs communautés.

Pourquoi c’est important. Ce qui se dit sur les réseaux sociaux, dans des groupes parfois invisibles à qui n’en est pas membre, a des répercussions bien concrètes sur la société: l’on pense par exemple aux attentats survenus en mars à Christchurch (Nouvelle-Zélande). Mais les solutions proposées ici sont loin de faire l’unanimité: charger des personnes bien humaines de monter ces trolls les uns contre les autres ne serait pas sans risque pour leur santé mentale, déjà mise à rude épreuve, notamment dans la modération des contenus violents

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Lire l'étude publiée par Nature et l'interview réalisée par The Guardian