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De l’ADN vieux de plus d’un million d’années raconte l’histoire des mammouths

Vue d'artiste | Beth Zaiken/Centre for Palaeogenetics

Krestovka, Adycha et Chukochya. Il faudra désormais compter avec ces trois mammouths âgés respectivement d’environ 1,2 millions d’années, 1 million d’années et 780’000 ans, dont l’ADN a pu être partiellement séquencé. Deux de ces trois animaux représentent même un nouveau record dans l’étude des génomes anciens.

Pourquoi c’est important. Ces travaux confirment les progrès des techniques d’analyse de l’ADN, une molécule très fragile. Jusqu’à présent, le plus ancien ADN appartenait à un cheval âgé de 560 000 à 780’000 ans, décrit en 2013. Ces travaux publiés dans Nature le 18 février permettent donc de remonter d’environ 400’000 ans plus loin en arrière. Surtout, ils nous éclairent sur l’évolution des mammouths, dont l’ancêtre qu’ils partagent avec les éléphants vivait il y a 5 millions d’années sur le continent africain. En migrant vers le nord, ils se sont adaptés aux conditions de vie rigoureuses des régions boréales.

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