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Scientifiques, communicants et journalistes: un ménage à trois acrobatique

Denis Duboule est professeur au Département de génétique et évolution de la Faculté des sciences de l’UNIGE et à l’Institut suisse de recherche expérimentale sur le cancer de l’EPFL.

L’éditorial de Heidi.news du 6 octobre sur la communication institutionnelle de la science, son manque ontologique de sens critique et sa prise de pouvoir sans complexe sur le journalisme scientifique m’a bien intéressé. A-t-on encore besoin de journalistes indépendants pour communiquer la science ou les institutions se suffisent-elles à elles-mêmes, comme certains semblent le croire? Les arguments de Serge Michel sont tous recevables mais il sous-estime le point essentiel à l’origine de ce que l’on peut effectivement considérer comme une dérive: la quasi-obligation de communiquer faite aux chercheurs-euses depuis quelques années, ainsi qu’à leurs institutions.

  • Aux scientifiques, les bailleurs de fonds de toutes sortes demandent maintenant quels seront les impacts, sur la société, du travail prévu et par conséquent, quels sont les plans de communication des résultats futurs.

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