L'impact sanitaire de la diminution de pollution pendant le confinement
L’Université de Genève a organisé un cycle de trois conférences intitulé «Confiné-es: pour le meilleur et pour le pire». Mardi, Antoine Flahault, professeur à la Faculté de médecine et directeur de l'Institut de santé globale, et Gregory Giuliani, responsable du projet Swiss Data Cube et chargé de cours à l’Institut des sciences de l’environnement, discutaient des premières études mesurant les impacts environnementaux et sanitaires du confinement en Suisse.
Pourquoi c’est important. Quatre milliards de personnes confinées et l’activité industrielle au ralenti pendant plus de deux mois: la diminution de la pollution a été indéniable pendant les semaines de confinement de mars à mai. Des images satellites de la NASA et de l’ESA ont permis de prendre conscience de l'ampleur de ce phénomène. De son côté l’Université de Genève suit la pollution atmosphérique en Suisse et au-delà grâce à l’analyse de données du satellite Copernicus Sentinel-5P. Ces informations sont ensuite croisées avec des données de santé publique. Voici ce que disent ces observations.