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«Avec Neuralink, Musk va devoir prouver qu'il peut retirer l'implant sans endommager le cerveau»

Elon Musk à l'occasion d'une présentation de Neuralink en août 2020. | Creative Commons / Steve Jurvetson

Après avoir testé il y a quelques mois son système Neuralink chez des macaques et des cochons, Elon Musk souhaite désormais passer aux essais cliniques chez l’humain, auprès de volontaires paraplégiques. La firme, notamment soutenue par la maison mère de Google Alphabet, a entrepris de recruter un coordinateur pour mener les essais de son interface cerveau-machine. Les ambitions sont grandes: décrypter les signaux cérébraux en connectant le cerveau à des algorithmes d’intelligence artificielle et guérir certaines maladies, par exemple en aidant des patients paralysés à remarcher.

Ce «Fitbit de la boîte crânienne» a-t-il des chances de tenir ses promesses? Nous avons posé la question à Grégoire Courtine, professeur en neurosciences à l’EPFL, qui co-dirige le centre Defitech pour les neurothérapies interventionelles (NeuroRestore) avec la neurochirurgienne Jocelyne Bloch. Ils avaient par ailleurs réussi en 2018 à faire remarcher trois personnes paraplégiques grâce à une technique de stimulation électrique de la moelle épinière via un implant.

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