Une activité cérébrale trop intense réduirait notre espérance de vie

Un résultat contre-intuitif, dont les prolongements médicaux sont encore à comprendre | Pete Linforth / Pixabay

Une activité cérébrale trop élevée aurait un effet négatif sur l’espérance de vie. C’est la surprenante conclusion d’une étude menée par des chercheurs de la Harvard Medical School, publiée dans la revue Nature mercredi 16 octobre et relayée relayée sur le site de Sciences et Avenir. L’équipe a montré que plus une personne vivait vieux, plus la protéine REST («RE1-silencing transciption factor») était présente en quantité dans son cerveau. Or, REST permet de réguler l’activité neuronale à la baisse. Les chercheurs ont ensuite établi que des vers (C. elegans) chez qui REST était désactivé avaient une durée de vie réduite.

Pourquoi on vous en parle. La découverte principale est celle d’un possible rôle causal de REST dans la longévité, qui en fait d’ores et déjà une cible pour un des graals de la recherche transhumaniste: le prolongement de l’existence. Mais plus prosaïquement, promouvoir le facteur REST pourrait surtout avoir un effet protecteur dans les maladies neurodégénératives. Ce domaine de recherche devrait aussi permettre de mieux comprendre le rôle protecteur de certaines activités comme la méditation.

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