- Son état est stable, et elle a été placée à l’isolement à domicile, dans le canton de Genève.
Un test PCR réalisé au Centre national de référence pour les infections virales émergentes (Crive) des HUG a permis de confirmer le diagnostic.
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La procédure. «On est rodés, on sait comment faire, c’est l’avantage d’arriver après deux ans de pandémie!», commente Laurent Paoliello, porte-parole du département de la santé publique du canton de Genève, qui précise la procédure:
«On fait une enquête épidémiologique pour voir les personnes qui auraient pu être contaminées, avec une enquête d’entourage, comme pour le Covid. Cela permet d’avertir les personnes qui auraient pu être en contact avec cette personne et qui sont susceptibles d’être contaminées.»
La santé publique genevoise s’applique à remonter les contacts en prenant en compte les multiples possibilités de transmission de la maladie (toucher, relation intime, gouttelettes respiratoires, surfaces) et en ne se limitant pas, précise son porte-parole, aux hommes ayant des relations sexuelles avec les hommes.
Pas question, en revanche, de placer les personnes concernées en quarantaine: pour l’heure, seule une information est donnée aux éventuels contacts rapprochés.
Ces derniers jours, plusieurs patients se sont présentés à Genève avec des symptômes compatibles avec la variole du singe, qui se sont avérées être d’autres maladies, comme la varicelle ou une angine à streptocoques.