Un jeune Bâlois positif à Omicron sans avoir voyagé auparavant

Dans le lycée Kirschgarten où étudie le jeune Bâlois lors de la rentrée des classes en juin 2020. | Keystone / Georgios Kefalas

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On en sait (un peu) plus sur la présence d’Omicron en Suisse. Le Département de la santé de Bâle-Ville annonce ce mercredi 1er décembre que l’un des deux premiers cas documentés dans le pays concerne un collégien de 19 ans, étudiant au gymnase Kirschgarten. Fait notable, le jeune homme n’a pas voyagé et la source d’infection est inconnue à ce jour. Ce sont les tests répétitifs mis en place dans les lieux de formation du canton qui ont permis de l’identifier. Le jeune Bâlois est vacciné et présente des symptômes bénins.

Pourquoi c’est important. Il s’agit a priori du premier cas de transmission communautaire — et non importé — identifié dans le pays. Ce qui tend à montrer que le variant circule déjà sur le territoire. Dernièrement, le collégien a été en contact avec sa classe, ainsi qu’un chœur et un orchestre «avec lesquels il a donné une représentation la semaine dernière» précise le communiqué des autorités. En tout, une centaine de personnes doit maintenant observer une quarantaine de dix jours.

La réaction des autorités. Le Canton estime qu’à ce stade, il n’est pas nécessaire de placer en quarantaine ou de dépister les adolescents des autres classes et les personnes qui n’ont pas été en contact direct avec le jeune homme.

L'Hôpital universitaire de Bâle séquence de nombreux échantillons, précisent encore les autorités. Pour l’heure, rien n’indique que le variant Omicron a été trouvé dans les autres classes du canton qui présentent des cas positifs au Sars-CoV-2.

«Il est maintenant important de garder son calme dans cette situation», ajoutent les autorités.

«Le Département de la santé informera si des mesures supplémentaires sont nécessaires. Le Département de la santé et le Département de l'éducation continuent à demander à chacun de faire preuve de prudence et de suivre les mesures de protection en vigueur. De même, il est demandé à chacun de se faire tester immédiatement en cas de symptômes.»

Des chaînes de transmission à préciser. Le 30 novembre, l’OFSP indiquait que les deux premiers cas confirmés d’infection au variant Omicron — dont le jeune Bâlois — étaient liés (voir tweet ci-dessous) .

Les investigations complémentaires ne confirment pas cette hypothèse, précisent ce jour les autorités sanitaires.