Tout, vous saurez tout sur le variant

Une vue réaliste de la protéine Spike, ou spicule, qui permet au Sars-CoV-2 de se lier à ses futurs hôtes et représente la cible privilégiée de pratiquement tous les vaccins en développement. Elle est ici capturée dans son état "naturel", par une équipe de chercheurs de Stanford. | K. Zhang et al., Quarterly Reviews of Biophysics Discovery, 2020

Le variant «britannique» sous toutes ses coutures. Dans une infographie de grande qualité, le New York Times fait le point sur B.1.1.7, cette souche de Sars-CoV-2 identifiée au Royaume-Uni et en train de supplanter les autres dans le monde occidental. Ses 17 mutations sont passées au crible, à commencer par sans doute la plus importante d’entre elles: N501Y (surnom «Nelly»), qui permet aux spicules du virus de s’arrimer plus facilement aux récepteurs des cellules qu’il s’apprête à infecter.

Pourquoi on vous en parle. Le variant B.1.1.7 est environ 50% plus contagieux que les souches classiques dont il provient et sa progression est rapide: beaucoup de chercheurs estiment qu’il s’agira de la souche dominante en Europe et aux États-Unis d’ici la fin de l’hiver. Autant se familiariser avec ce nouveau virus. Une consolation: à la différence des inquiétants variants «sud-africains» et «brésiliens», le B.1.1.7 ne semble pas provoquer de maladie plus grave et a très peu de chances de diminuer l’efficacité des vaccins.

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A lire dans le New York Times (EN)