Réservé aux abonnés

Récit d'un étudiant en physiothérapie aux soins intensifs

Thibault Faivre aux soins intensifs. DR

Ce texte est publié dans le cadre de notre newsletter gratuite, le Point Coronavirus, qui vient remplacer pour quelques semaines le Point Sciences et donne la parole à ceux qui sont sur le front de l'épidémie.

Thibault Faivre a choisi sa voie. L’étudiant de 23 ans veut travailler aux soins intensifs en physiothérapie respiratoire. Rare et méconnue du grand-public, cette spécialisation lui plaît car elle est «très variée et apporte des résultats rapides». Lorsqu’un ou une patient.e se présente avec de graves problèmes respiratoires, le physiothérapeute participe à la gestion de sa respiration artificielle jusqu’au sevrage. Il suit les malades qui sont extubés afin d’éviter les réintubations, réalise aussi des séances de mobilisation articulaire quotidienne des personnes dans le coma et participe à leur rééducation musculaire dès la phase de réveil. «Lorsque les personnes se réveillent, elles voient toutes ces blouses blanches, cela peut-être traumatique. On doit leur expliquer la situation, les accompagner.»

Lorsque la crise du Covid-19 s’est présentée à Genève, le 13 mars, Thibault Faivre a immédiatement écrit au chef de la physiothérapie des soins intensifs des HUG. Il y avait fait un stage l’année précédente et se proposait de réitérer l’expérience. Une semaine plus tard, l’étudiant commençait un nouveau stage à 80%, pour pouvoir continuer à suivre ses cours à distance en parallèle. «C’est à la fois formateur et utile, raconte-t-il. Commencer par une pandémie est une bonne immersion». Il se dit heureux de ne pas avoir à passer ses journées à la maison et de découvrir l’entraide et de la solidarité entre les collègues.

Cet article est réservé aux abonnés.

Pour lire la suite de cet article et des milliers d'autres, abonnez-vous à partir de CHF 16.- par mois.

Le journalisme de qualité nécessite du temps, de l'investigation et des moyens. Heidi.news est sans publicité. L'avenir de votre média dépend de vous.

Je profite des 30 premiers jours gratuits

Les bonnes raisons de s’abonner à Heidi.news :

  • Un mois d’essai, sans engagement sur votre premier abonnement
  • La newsletter le Point du jour édition abonnés
  • Les archives en illimité
  • Des échanges avec nos journalistes