Que risque-t-on à laisser circuler Omicron?
La question affole de nombreuses autorités sanitaires européennes qui multiplient les restrictions sur le continent pour éviter que la vague épidémique portée par le variant Omicron ne submerge tout sur son passage. De nos politiques de traçage de contacts à nos digues hospitalières, en passant par les campagnes de rappel vaccinal. En Suisse, le calme règne malgré l’incidence nationale la plus élevée d’Europe. Omicron arrive dans un pays peu boosté, au traçage de contacts défaillant et à la volonté farouche de laisser l’économie ouverte «quoi qu’il en coûte».
Pourquoi c’est urgent d’en parler. Face à Omicron, la Suisse est mal préparée et compose avec trop d’incertitudes. Largement de quoi inhiber toute décision. D’un côté, on trouve les «zérocovid» qui veulent tout fermer et, de l’autre, ceux qui pensent qu’Omicron est la bonne nouvelle de l’immunité naturelle sans danger, et qu’il faut le laisser circuler. Au milieu: des autorités inquiètes, mais paralysées.