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Quand le cancer se déclare suite à une prédisposition génétique au gène «d’Angélina Jolie», le BRCA1

JOUR 8 - Heidi.news est partenaire média de l'aventure r’Ose Transat. Nous suivons l’équipage durant les 21 jours de traversée de l'Atlantique. Les six navigatrices touchées par le cancer du sein prennent la plume durant la traversée. Aujourd'hui, Caroline Ackermann qui a appris à l’âge de 38 ans sa prédisposition génétique au cancer du sein. Elle a développé la maladie et a débuté le traitement en juin 2018. Elle profite de la durée de la traversée pour réfléchir à l’opportunité ou non de suivre un traitement d’hormonothérapie aux effets secondaires invalidants.

«J’ai de la peine à me dire que je suis dans la période de l’après-cancer, car ma maladie est assez récente. J’ai appris cette mauvaise nouvelle au mois de juin 2018. Il y a eu plusieurs étapes dans la traversée de cette épreuve. D’abord l’opération, puis la chimiothérapie, puis une dépression. Laquelle est vraisemblablement liée à tous ces événements. Tout est allé si vite que je n’ai pas eu le temps de réaliser ce qui m’arrivait. Mais je commence à aller mieux.

Vivre avec le risque de cancer du sein. Tout a commencé, quand ma mère a eu un cancer du sein. C’est à ce moment-là que j’ai découvert ma prédisposition génétique au cancer du sein et des ovaires (BRCA1). J’avais 38 ans. J'ai consulté plusieurs gynécologues et oncologues pour savoir comment gérer ce risque. J’'ai mis deux ans à me décider pour une ablation des ovaires préventive et n’ai pas voulu faire enlever mes seins, car il n’en n’était pas question à cette époque de ma vie. J'ai vécu pendant huit ans avec ce risque sans trop m’en préoccuper. Au mois de juin 2018, lorsqu’on m’a annoncé, lors d’un simple contrôle de routine, que «j’avais une tache», pour moi c'était clair.

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