Le problème. Interrogés par l’AFP, plusieurs spécialistes soulignent la réputation de fiabilité dont jouissent les livres, canaux traditionnels de l’information. Un statut qui leur confère une légitimité accrue. Lorsque les ouvrages relayent des théories erronées, il en renforcent donc la crédibilité.
Le spécialiste du complotisme à l’Université de Fribourg, Sebastian Dieguez, explique à l’AFP:
«On a beaucoup mis l'accent sur l'influence des réseaux sociaux en oubliant que complotisme et désinformation se fabriquent sur internet mais sont importés de canaux plus traditionnels: des livres, mais aussi des conférences, des séminaires de formation, c'est tout un business.»